Dimanche 23 janvier 2011 à 16:22
Aube de ma vieillesse. Et toujours ce besoin d'écrire, de compter oh combien -in-intéressante est ma vie. C'est marrant comme lorsque je vais mal j'ai beaucoup (trop) de choses à dire, et comme quand tout va bien, je ne dis plus rien. Bien sûr que de raconter qu'on va mal, que tout va mal, qu'on a envie de mourir et autres dépressionismes c'est plus intéressant que de dire combien la vie est belle et que tout va bien. Un jour, un sage chinois a dit que le véritable bonheur c'est de savoir se contenter de ce qu'on a. Et je trouve que ce que ce gars a dit est sage (waw, peu commun pour un sage, on est d'accord.). Ce que j'aurai aimé en revanche, c'est qu'il m'explique "comment" ce contenter de ce qu'on a. Comment apprécier le bonheur. Oui, quelle fut ma déception quand j'ai vu que même quand tout va bien, tout est toujours compliqué. Maintenant que j'y suis, je me rend compte que j'aurai du plus étudier, parce qu'étudier c'est cool. Apprendre des trucs intéressants sur des tas de sujets intéressant et y'a tellement à savoir. La vie d'adulte c'est cool vu de l'extérieur, mais une fois dedans, on regrette réellement la vie d'avant. L'autonomie c'est bien, mais rentrer chez ses parents, se foutre en pyjama et matter la télé pendant que sa mère fait à manger, et juste penser à sa propre personne c'est tellement mieux, vivre sans problèmes sans contraintes... Mais c'est l'enjeu de la vie me direz vous. J'trouve quand même qu'on ets pas préparé à ça, jamais. Jamais on ne se rend compte à quel point c'est dur la vie. Le grand saut, devenir grand, nan, on se rend pas compte à quel point c'est difficile. C'est une hydrocution mentale. D'ailleurs j'aimerai qu'il existe un livre "la vie pour les nuls" même si il ne couvrirai jamais tout ce que la vie a à nous apporter, juste histoire de se sentir moins seul. Ces six derniers moi j'ai du prendre tellement de décisions influant de près ou de loin sur mon avenir... Nan, j'étais pas prête, pas plus que je ne le suis aujourd'hui. Et la vie nous attend jamais dans ces situations (ni dans aucune autre) alors on se précipite sans trop savoir ce qu'on fait... Je me suis toujours dis que les étudiants en psycho étaient pour beaucoup dans cette filière pour chercher, comprendre et, pourquoi pas, régler leurs propres problèmes... Maintenant je me dis que ma démarche est semblable en fin de compte, en essayant de me faire "connaitre", c'est ma propre personne qui cherche qui je suis, en faisant comme si je parlais à quelqu'un, je me parle ne fait à moi même. Je me présente aux inconnus, comme si je cherchais à me présenter à moi même. Sinon j'ai pas vraiment de problèmes dans la vie, mais ceci est un grand article pour vous dire, je ne sais pas qui je suis et ceci est mon dépotoir.
Et puis je devrais aller me doucher parce que je suis invité à un barbeque entre jeunes drogués alcooliques* et il semblerait qu'a cette allure je sois en retard. Pas grave, ca fait cool d'être en retard.
Bonjour, je ne suis Personne et ceci est mon histoire.
*C'est une façon de parler.